Doper l'autonomie, la créativité, la confiance en soi et les apprentissages d'un enfant à partir... de ses dessins

Lorsqu'un enfant réalise un dessin, il a tendance à nous le montrer. 

Pour nous demander ce qu'on en pense, pour nous l'offrir... 


Ce moment semble totalement anodin et banal... et pourtant... il est absolument CRUCIAL... 


Pour sa créativité. 

Mais aussi pour son autonomie, sa confiance en lui, sa capacité à appréhender l'inconnu et les apprentissages de manière positive, constructive et efficace. 


Malheureusement, la plupart des adultes réagissent "mal"...


"C'est joli", "super", "bravo"...

Mais aussi, plus piégeux, "je vois que tu as utilisé du bleu", "je vois que tu as dessiné un soleil"… comme on le voit de plus en plus sur internet, pour remplacer le jugement… et qui n’est pas mieux, du tout !

Ou encore, en classe ou dans la section, l'affichage des dessins du groupe...


"Mal réagir", ça va avoir une influence à court et à long terme, sur

  • Son autonomie, puisqu'il s'est habitué à avoir le regard de l'autre sur sa production... et petit à petit il ne peut plus s'en passer pour des choses beaucoup plus importantes comme son travail scolaire et ses productions en général (il a perdu ses capacités d’auto-évaluation), mais aussi, ce qu'il est, son apparence, ses choix, ses différences... il est enfermé dans une dépendance au regard de l'autre, qui a pris de plus en plus d'importance… voire  le fait souffrir.
  • Sa confiance en lui, automatiquement, dans la mesure où il ne sait plus si ce qu'il fait est bien ou pas, valable ou pas, juste ou pas… Si en plus ses productions ont été affichées et commentées (voire notées), la comparaison a produit des effets pervers de mauvaise estime de ce qu’il est capable de faire… voire de qui il est. Il est entré dans une compétition par rapport aux autres, ce qui l'enferme dans la comparaison perpétuelle qui produit soit une dévalorisation soit un manque d'empathie envers les autres... et la recherche d'une compétition contre les autres plutôt qu'une recherche d'amélioration personnelle. 
  • Sa créativité, surtout en cas de description, puisqu'il a été enfermé dans votre vision de sa production, même si vous ne verbalisiez pas d’avis. Il va donc limiter sa richesse intérieure en se calant sur vos commentaires et vos descriptions, en s’adaptant à votre interprétation (êtes-vous sûre que c’était un soleil ?) et ce qu'il interprète comme des attentes (cherchant à les satisfaire). 
  • Sa liberté d'expression, ce qui va l'amener à produire ce qu'il pense qui est attendu de lui, et plus ce qu'il a envie ou besoin d'exprimer. 


On va alors vers une uniformisation des productions… et ça va donner… des dessins comme ça, qui sont des "symptômes" importants d'un processus plus global et qui va donc toucher tous les facteurs d'apprentissages et de développement: 


Quel est le problème avec ce dessin? 


Il est TOUT sauf créatif. 


C'est un dessin... "appris", que les enfants finissent par faire à la chaîne et avec peu de variantes lorsque la réponse de l'adulte n'est pas adéquate.


Lorsqu'ils ont entendu que leur dessin était joli... mais aussi quand on leur a dit: je vois un soleil, du rouge... 


Ce dessin est un "symptôme" d'un problème plus vaste de manque d'autonomie, de confiance en soi, de créativité et de liberté d'expression... qui va se répercuter sur 

  • Les apprentissages scolaires: difficultés à aller vers quelque chose de nouveau, à trouver la solution d'un problème mathématique, d'auto-évaluer ce qu'il a produit...
  • Son bien-être: malaise voire souffrance en cas de "différence" physique ou psychologique et difficulté par rapport au regard de l'autre, sentiment d'infériorité ou au contraire complexe de supériorité...




Alors, on commence à voir sur internet qu'il ne faut pas juger la trace des enfants. 


Oui, c'est vrai. Parce qu'un jugement, même positif, reste un jugement. Il ne concerne que vous, votre opinion.


Et souvent, à la place, on vous conseille de décrire... Mais les descriptions font tout autant de mal. 


C'est le mauvais plan. 


Et pas que pour la créativité des enfants. 


Pour leurs apprentissages, aussi, leur rapport au travail et aux activités, leur motivation... 


Parce que clairement, ce positionnement fréquent impacte toute la scolarité des enfants en crééant un besoin permanent de validation en même temps qu'une difficulté à gérer l'échec. 




Faut-il alors ne rien dire? 



Bien sûr que non... 


Surtout si l'enfant a déjà l'habitude des descriptions ou des compliments. 


On ne peut pas "juste" arrêter, comme ça. 


Sinon, on risque au contraire de provoquer un malaise, un sentiment d'indifférence qui peut être très violent pour l'enfant. 


Parce que notre changement d'attitude va provoquer des émotions, peut-être de l'incompréhension et une insécurité émotionnelle. 


Et même si vous dites: "le plus important c'est ce que toi tu en penses" pour expliquer votre changement d'attitude... s'il n'a pas l'habitude de ce type de réaction, il va insister auprès de vous jusqu'à obtenir la réponse habituelle qui le satisfait (parce qu'habituelle, pas parce qu'elle est positive pour lui). 


Je me souviens d'un petit garçon dans ce cas. 

J'avais beau lui répéter que ce que je pensais n'était pas le plus important... il revenait en boucle avec la phrase: "oui ok, mais toi, tu en penses quoi?". 


Et il ne lâchait pas!!!


Pourtant, je sentais bien qu'il fallait que je trouve une solution... je voyais des enfants d'à peine trois ans déjà complètement formatés par ces réponses pourtant bien intentionnées...


J'ai cherché du côté de plusieurs pédagogies, j'ai essayé pas mal de truc pendant plusieurs années.

Et j'ai fini par trouver un positionnement efficace, bienveillant, qui agit positivement sur les productions créatives des enfants... mais aussi sur leur autonomie, leur confiance en eux et leurs apprentissages. 


Ce positionnement a clairement: 

  • Augmenté la créativité artistique et la liberté d'expression des enfants, afin de leur permettre d'exprimer leurs nécessités intérieures
  • Facilité les apprentissages, puisque l'enfant est plus créatif pour trouver des solutions à des problèmes
  • Amélioré la confiance en soi de l'enfant ainsi que son autonomie au quotidien et dans le travail 
  • Favorisé la motivation, la concentration et la persévérence, parce que l'enfant va enfin faire pour lui, et pas pour l'autre


Deux exemples... scotchants !


Je me souviens d'un petit garçon de 6 ans. Il était en train de faire une opération mathématique de grande envergure. 


Dans ma classe, j'avais un enseignant qui était venu faire un stage pratique. 


Alors qu'il se baladait en classe pour observer les enfants, voir comment s'organisait le travail autonome... il s'arrête près du petit garçon. Derrière lui, plus précisément. 


Il regarde l'opération, et dit à l'enfant: "c'est correct". 


L'enfant se retourne, surpris car il ne l'avait pas entendu arriver. 


Il lui répond simplement: "Je ne t'ai rien demandé!"


J'ai assisté à la scène. Je peux donc vous affirmer qu'il n'y avait aucune arrogance de la part de l'enfant, ni dans son regard, ni dans son ton. 


Habitué à ne pas avoir de commentaire (même descriptif) sur son travail, il a été étonné, même effracté par cette intervention, qu'il a vécue comme une intrusion. 


Concrètement, c'était vrai: il ne lui avait rien demandé. 


L'enseignant est venu me voir, choqué. Je lui ai expliqué tout ça. 


Bien sûr, son intention n'était absolument pas négative. Mais c'est arrivé de manière intrusive chez cet enfant. 


Cette intrusion n'a eu aucun impact sur l'enfant, parce qu'il avait l'habitude du contraire. Et qu'il avait suffisamment d'autonomie et de confiance en lui pour refléter à l'adulte son comportement inadéquat. 


Mais un enfant qui grandit avec ce formatage n'est plus capable de se rendre compte que cela l'effracte et va tétaniser... ou aors il sent le malaise mais n'est pas en capacité de le refléter de façon apaisée, comme ce garçon.


Il va alors s'opposer, insulter, lever les yeux au ciel, s'énerver, envoyer balader le matériel, bougonner...


J'ai en tête un autre enfant. Qui était tout nouveau dans la classe. 

J'accueillais des stagiaires qui sortaient de formation avec moi. 


Cet enfant d'environ 7 ans avait pris une activité de vie pratique. Il la manipulait depuis environ 20 minutes avec beaucoup de concentration. Ne demandait rien à personne. N'avait pas d'attitude nécessitant une intervention quelconque. 


Mais cette stagiaire mourait d'envie de faire des présentations, d'être "utile", de mettre en application ses fraiches connaissances. 


Elle s'approche alors de lui, l'interrompt et lui dit: "Maintenant je vais te montrer comment faire". 

Elle lui prend le matériel et lui fait la présentation. 

Je vois son visage se fermer. Il ne regarde pas. 

Et n'a plus retouché le matériel. 


Il aurait aussi pu entrer en crise, c'était pareil. 


Un enfant "habitué" aurait eu la confiance nécessaire pour lui dire: non, je ne veux pas. 

Comme le premier enfant. 


Cette professionnelle n'a pas voulu mal faire, bien évidemment. 

Et il lui a été très difficile de remettre en question son attitude (puisque son intention était positive, justement), de prendre conscience de son impact sur l'enfant sur le moment, mais aussi sur le long terme. 


D'ailleurs, elle a eu beaucoup de mal à se faire "accepter" des enfants habitués. Ils s'effractaient mutuellement. 

C'est ce qui lui a permis de cheminer, de prendre conscience de la nécessité de changer son positionnement et de mettre en lumière les difficultés qu'elle rencontrait dans sa classe, avec ses élèves. 


Imaginez donc qu'avec un accompagnement différent de la trace de l'enfant et de l'enfant en général, vous puissiez jouer sur autant de tableaux...


Apaiser vos relations. 

Mieux les accompagner dans les apprentissages. 

Favoriser leur motivation (ils ne font plus pour vous, mais pour eux).

Développer leur concentration (ils ne sont plus interrompus).

Les aider à être plus autonome (dans leur vie quotidienne, mais aussi dans leur apprentissages) 

Construire leur créativité. 


Et à propos de créativité. 

Je ne parle pas seulement de leur capacité à dessiner ou peindre. La créativité, ce n'est pas que ça. 


C'est aussi trouver des solutions à des problèmes de la vie courante... développer une stratégie dans un jeu de société... relever un challenge... 



Cela vous paraît fou? 


Et pourtant, ça ne l'est pas... ça n'est même pas forcément "compliqué" à faire quand on a les bonnes techniques... 


Mais par contre, cela demande un soupçon de remise en question pour arrêter de décrire ou de féliciter, un chouilla d'entraînement pour développer une posture plus efficace et une pincée d'ouverture pour que ça fonctionne non seulement sur les dessins des enfants, mais aussi et surtout sur leurs apprentissages, leur autonomie et leur confiance en eux... 


Il m'a fallu plusieurs années pour comprendre et trouver une méthode efficace. 


Parce que moi aussi j'ai fait des erreurs !


Je me souviendrai toute ma vie du petit garçon de 2 ans qui m'a à jamais transmis la plus grande leçon qui soit sur ce sujet. 

J'étais toute jeune, en job d'été dans une structure petite enfance. 

Il vient me voir, avec son dessin. 

Et oui, je lui ai dit qu'il était beau, son dessin. Parce que c'est comme ça qu'on avait fait avec moi. Parce que je n'avais pas encore cheminé sur le sujet. 

Il n'a rien dit. Il est reparti. Puis il est revenu, 5 minutes plus tard. 

Avec un autre dessin... "moins" fini que le premier. 

Me l'a tendu. 

J'ai répondu qu'il était joli, son dessin. 

Il n'a rien dit. Il est reparti. Puis il est revenu, 2 minutes plus tard. 

Avec un autre dessin. Encore "moins" fini que le second. 

J'ai commencé à me dire: et zut.... 

Je lui ai quand même dit que c'était beau. 

Il est reparti sans rien dire... 

Vous avez compris... il est revenu avec une feuille sur laquelle se trouvait... un trait. 


Et là j'ai compris que j'avais tout faux. 

Mais alors, tout faux. 


Je serais reconnaissante à vie envers ce petit garçon. 


Mais si j'avais compris qu'il ne fallait surtout pas que je complimente ou que je décrive... je ne savais pas pour autant ce que je devais faire. 


Et il me fallu encore quelques années de plus pour comprendre le lien de ces petites phrases avec TOUT LE RESTE. 


Durant ces années, je me suis formée. A la pédagogie Montessori, Reggio et d'autres. Au Jeu de Peindre. En neurosciences. 


Et progressivement, j'ai mis en place un accompagnement de la trace qui permet réellement d'aider l'enfant. 


Au fil des années, j'ai rassemblé tous ces bouts pour en faire une méthode efficace et simple à appliquer, que je pouvais transmettre en formation afin de faire gagner du temps et des difficultés à mes stagiaires, et qui est basée sur toutes mes expérimentations: 


  • La pédagogie Montessori, qui accompagne l'enfant d'une manière particulièrement efficace dans son expérience, peu sur ses productions... et qui lui permet de se construire sans regard sur ce qu'il produit
  • L'approche Reggio, pour susciter l'enthousiasme et soutenir la flexibilité créative (en tant que fonction exécutive) de l'enfant, sans tomber dans les pièges fréquents 
  • Le Jeu de Peindre, une méthode établie par Arno Stern, et qui a permis à des milliers d'enfants de libérer leur trace, et donc leur créativité
  • La psychologie positive qui se concentre sur ce qui est positif chez l'enfant pour l'aider à progresser
  • Les neurosciences, qui ont éclairé les besoins du cerveau d'un enfant, et comment développer une posture bienveillante et facilitatrice d'apprentissages


Cette méthode, je voulais la rendre accessible à tous. 


C'est pourquoi elle est à présent disponible en ligne. 


La méthode "Dessin d'enfants, comment réagir positivement?", c'est un parcours en vidéos qui vous permettra de comprendre : 

  • Par quoi remplacer le jugement ou la description du dessin de l'enfant, pour développer son autonomie (émotionnelle, fonctionnelle, de travail...)
  • Comment soutenir le développement naturel de la créativité de l'enfant, que ce soit dans les productions artistiques mais aussi dans le cadre des apprentissages plus "scolaires"
  • Comment "évaluer" ou traduire les progrès d'un enfant, sans afficher ses productions... et ainsi nourrir sa confiance en lui, renforcer sa capacité d'auto-évaluation et limiter sa sensibilité au regard de l'autre


En 2 heures, vous allez avoir la méthode à suivre pour réaliser tout cela facilement, et en quelques jours vous allez déjà être en mesure de l'appliquer efficacement, à la maison comme en classe. 


En résumé, la formation "Dessin d'enfant: comment réagir positivement?", c'est:

    • 4 vidéos dans lesquelles je vous accompagne pour que vous réagissiez positivement aux dessins d'un enfant et ainsi développer son autonomie, sa confiance en lui et sa créativité.
    • Une formation en ligne au tarif de 179 euros, payables par Paypal (accès immédiat) ou par virement bancaire (accès dès réception du paiement) en une ou plusieurs fois. 
    • Une formation accessible en ligne  à vie, sans limitation de visionnage.

     

     

    Ce qu'en pensent nos stagiaires:

     

    J'avais déjà pas mal lu sur le sujet, y compris des articles de Victoria. Mais j'avais du mal à appliquer les conseils que je voyais partout. Certains ne me semblaient d'ailleurs pas logiques.

    La formation de Victoria m'a permis de comprendre mes résistances, et surtout, m'a fait cheminer sur le pourquoi du comment. Le lien entre les commentaires et l'autonomie de l'enfant ou le développement de sa trace m'ont particulièrement marquée. Je ne pourrai plus jamais me réagir comme avant. 


    Alexandre Huffenus

    Valérie, éducatrice spécialisée

    Je vous recommande de suivre cette formation claire, complète et accessible... Victoria est top, et surtout, elle ne nous fait pas culpabiliser en tant que parents. 

    Je me sens mieux outillée pour accompagner ma petite fille. 


    Alexandre Huffenus

    Hélène, maman d'une petite fille

    J'ai suivi la formation de Victoria car je me sentais démunie par rapport aux activités artistiques. J'ai aussi suivi la formation sur comment constituer une étagère créative. Les deux approches sont absolument complémentaires, je dirais qu'il faudrait même prendre le temps de suivre les deux pour bien faire... surtout si comme moi vous ne savez pas trop comment faire autrement que les modèles classiques appris à l'école. 


    Alexandre Huffenus

    Julie, institutrice

    Résumé de la commande

    Dessin d'enfant, comment réagir positivement?

    Pourquoi ne pas juger ou commenter la trace de l'enfant (et le lien avec l'autonomie de l'enfant)

    Pourquoi ne pas décrire non plus le dessin de l'enfant (et le lien avec le développement naturel du dessin de l'enfant)

    Pourquoi éviter d'afficher les productions des enfants (sauf s'ils le souhaitent...) (et le lien avec le développement de la comparaison et de la compétition... et donc de la confiance en soi de l'enfant)

    Comment alors réagir positivement, pour favoriser la créativité, l'autonomie et la confiance en soi de l'enfant?

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