Faites découvrir et aimer l'étude des plantes, en rendant l'approche originale, ludique et créative ...
... et évitez d'avoir à ramer pour intéresser les enfants sur le sujet !
Il y a un matériel Montessori qui ne sort jamais, ou presque, de l'étagère.
Le cabinet botanique.
Je m'en suis rendue compte assez rapidement, dans ma pratique avec mes élèves.
Plus largement, l'étude des plantes est souvent un sujet qui peut vite sembler rébarbatif pour bon nombre d'enfants.
Je me suis alors posé une question existentielle:
Pourquoi est-ce que l'étude des plantes suscite autant de passion qu'un bouillon de brocoli???
Pas à cause des noms compliqués.
Ni de la classification complexe.
En réalité, si on a plus de mal avec l'étude des plantes que l'étude des animaux c'est à cause de trois facteurs.
Mais avant que je vous explique ces trois facteurs, et comment vous pouvez renverser la vapeur...
... Je dois vous dire autre chose.
Après tout, on pourrait se dire:
"Tiens, encore une belle journée de passée sans savoir différencier pistil et étamine, marge lobée et dentée, limbe ovale et obovale".
La botanique est certes une porte d'entrée vers la compréhension de notre environnement naturel.
Eduquer c'est préserver, dit-on.
Et puis c'est aussi stimuler la curiosité des enfants, les rendre ouverts à ce qui les entoure...
Ok.
Mais la raison de s'intéresser à comment rendre l'étude des plantes cool et fun est encore plus simple.
Ma démarche est encore plus pragmatique que de considérer le facteur écologique, ou de se dire que c'est une question de curiosité intellectuelle.
C'est juste que c'est...
... Obligatoire.
L'étude des plantes fait partie du programme à l'école.
On doit apprendre un certain nombre de choses sur ce domaine.
Alors?
Comme d'habitude, on a toujours le choix.
Imposer un cours sur les parties de la feuille et barber tout le monde.
Ou trouver une méthode qui, grâce à ses trois facteurs de réussite, va faire en sorte que les enfants vont être heureux et motivés d'apprendre ces satanées parties de la feuille.
Mieux?
ça va être facile, et ça va se faire hyper vite.
Comme une lettre à la poste.
Emballé c'est pesé.
Bref, vous avez compris.
Personnellement?
Je déteste quand les choses sont compliquées.
Quand je dois imposer aux enfants d'apprendre un truc.
Parce que ça?
C'est le meilleur moyen pour rendre le moment pénible.
L'apprentissage très moyen.
Et la mémorisation nulle.
Il n'y a qu'à se souvenir de la durée d'une connaissance une fois qu'on avait rendu la copie au prof.
Allez, en étant optimiste, on avait oublié 90% de ce qu'on avait bachoté à peine la porte de chez nous passée.
J'ai dit que j'étais optimiste, en étant plus réaliste j'aurais dit 90% en passant la porte de la salle de classe.
Bref, trois facteurs.
Ces facteurs sont issus de la pédagogie Montessori, justement.
Ils nous permettent de comprendre, ou de nous rappeler, que...
L'apprentissage est juste le résultat d'un processus.
Quand le résultat n'est pas terrible, c'est le processus qu'on remet en question et qu'on cherche à améliorer.
Pas l'enfant.
Et quand je parle de résultat, je parle autant d'acquisition de compétence que de qualité de l'expérience.
Parce que, si pour que les enfants apprennent vous devez vous arracher deux heures pour un truc qui pourrait être fait dans la joie et la bonne humeur sur 10 minutes...
... Là aussi le résultat est médiocre.
Première chose à revoir: L'enthousiasme.
Et oui, encore lui.
Mais bon, il n'y a rien à faire: le cerveau n'apprend que là où il s'amuse.
On veut faciliter des apprentissages bienveillants et joyeux?
On part de l'intérêt de l'enfant.
"Oui mais l'étude des plantes, c'est rarement ce qui intéresse les élèves".
Je confirme, avec mon expérience du cabinet botanique.
Ce n'est en effet pas un intérêt intrinsèque chez tous les enfants.
Comment on fait dans ces cas-là?
Allumer un cierge et espérer que l'intérêt arrive?
Non.
Obliger l'enfant à bosser sur le sujet?
Non plus.
Il y a un deuxième facteur à comprendre et à combiner.
Maria Montessori l'appelait l'extension verticale.
On part d'un truc pour amener l'enfant ailleurs.
Un truc qu'il aime, hein, sinon je ne vois pas l'intérêt.
Il aime la peinture, le dessin, le modelage?
On utilise ça.
Il aime les chiffres, la danse ou Rocky Balboa?
On utilise ça aussi.
Et on apprend comment transférer cet intérêt sur la botanique de façon intelligente.
Parce qu'ils nous voient venir avec nos gros sabots, ces enfants.
Mais il y a encore un troisième facteur à comprendre et mettre en place.
Le fait est que les enfants ont besoin d'être préparés pour recevoir un apprentissage.
Sortir le cabinet botanique comme on sortirait un lapin de son chapeau?
Mauvaise idée.
Et il ne faut pas s'étonner que ça ne fonctionne pas.
De même que cette jolie leçon si bien préparée pendant deux heures avec tout l'amour du monde.
L'enfant, lui, ne l'est pas, préparé.
Et il ne suffit pas de sortir en balade pour dire, faussement dégagé: oh la la, comme elles sont jolies les feuilles en cette saison...
... pour que ça marche.
Vous le savez. Je suis sûre que vous avez déjà essayé.
(Comme moi je l'ai fait aussi)
Faut pas vouloir leur faire avaler des couleuvres.
Comment appliquer tout ça à l'étude des plantes?
Comment rendre la botanique sympa, fun, moderne, cool...
... Bref, comment donner l'enfant l'envie d'avoir envie quoi.
Il y a quelques années, j'ai développé une méthode qui rassemble pas mal d'interêts de pas mal d'enfants.
A savoir la manipulation, les couleurs, la peinture et le défi.
C'est une technique d'impression dans laquelle on utilise des feuilles, des fleurs, ce qu'on veut.
Et au-delà de la technique, c'est une façon de mener les séances.
Pour à la fois...
... Trouver l'enthousiasme de l'enfant sur le sujet...
... L'amener tranquillement et l'air de rien vers la botanique...
(mais sans le prendre pour un canard sauvage)
... Faire des ponts entre ses intérêts et l'étude des plantes.
(mais sans le barber)
Pourquoi ça marche?
Parce que ça nous rend addict.
D'ailleurs attention, vous risqueriez, vous aussi, de vous prendre au jeu.
C'est addictif pour 3 raisons:
... Parce que le résultat visuel est rapide, esthétique, épatant et garanti... à condition que l'on maîtrise les techniques.
Parce qu'il y a du suspens et beaucoup d'excitation.
Parce que le mouvement est hyper satisfaisant.
Si on ajoute à ça un temps d'échange qualitatif et les bonnes méthodes pour amener la botanique sans faire retomber le soufflet?
On a tout gagné.
La botanique n'est pas nécessairement une matière ennuyeuse.
C'est un choix que de continuer à la considérer comme telle.
Avec la bonne approche, elle peut devenir une aventure drôle et passionnante.
Et je dirais même, donc, complètement addictive.
Parce qu'au final, c'est ça, qu'on cherche à provoquer.
La passion.
Comment faire tout ça?
Je vous délivre tout le processus dans "Découvrir et aimer la botanique avec les impressions végétales".
Dans ce programme, vous retrouvez la méthode pas à pas:
... Les outils à acheter et rassembler.
Hop hop hop, pas d'excuse, il y en a pour moins de 100 euros.
Et on peut même faire encore moins selon ce qu'on a dans les placards.
... La technique de base pour réaliser l'impression.
Histoire que ça réussisse à tous les coups et gagner du temps.
Parce qu'il y a des notions à avoir pour que les impressions fonctionnent et éviter de frustrer les enfants ou de perdre des semaines avant de maîtriser le geste.
... Plusieurs techniques progressives, pour captiver les enfants en augmentant progressivement le niveau.
... Comment mener les séances de façon à ce que les notions s'intègrent petit à petit, sans que l'enfant ne s'en rende compte.
... Comment réinvestir ensuite les impressions pour des mini-leçons de botanique.
En bonus?
.. Deux séances filmées avec ma fille de 7 ans, pour vous montrer comment interagir.
Je n'ai rien coupé, l'expérience est sans filtre, et ce n'est pas piqué des vers.
Ma fille vous a donné ses meilleurs conseils, ce serait dommage de les louper!
Pour récupérer le programme, et enfin réussir à faire aimer la botanique à vos enfants ou vos élèves...
... et peut-être même à vous...
Retrouvez-moi ci-dessous!